English
“In September last year, we received an early warning from the FANFAR system which saved approximately 2,500 lives. The warning helped us evacuate five communities near the Jebba dam before more than 200 houses were destroyed by the flood,” says Aishatu Tani Ibrahim, Director of Engineering Hydrology at the Nigeria Hydrological Services Agency in Abuja, Nigeria.
One month later, a similar warning protected life and property in four communities when those responsible for the water management could release water from the Shiroro Dam before the peak water flow occurred, thereby avoiding severe flooding. Unfortunately, there are also examples where the local population has not heeded and acted on a flood warning, which led to extensive damages in the affected area.
“Throughout the project, we have worked with a holistic perspective. In addition to creating a robust technical system aimed at providing high-quality forecasts and alerts, it is important to build local capacity and create ownership in the region. For us, it is important that the West African authorities use the information to protect their communities. This requires not only a good forecasting and alert system, but also that broader societal challenges are addressed, such as poverty, trust, security, and legal frameworks,” says Jafet Andersson, research leader in hydrology at SMHI and coordinator of the FANFAR project.
During the EU’s Development Days (EDD21) in June 2021, Jafet Andersson and Aishatu Tani Ibrahim were interviewed about how they worked to develop the system and how it has been used in action in society.
The development of the flood forecasting and alert system across West Africa has taken place in the FANFAR project funded by the EU research program Horizon 2020 (grant no. 780118), building on the results of earlier projects financed by the Swedish International Development Cooperation Agency (Sida), the Swedish Research Council (VR), and the European Space Agency (ESA). Successful project results demonstrate how research created an operational product and generate benefits in society. 70 percent of the system’s West African users have changed their flood management because of FANFAR. 9 out of 10 partners say they will continue to use the system. This motivates the work of finding long-term financing.
“FANFAR is the result of a determined collaboration over the past 10 years. Now we need to take the next step towards the vision that West African institutions with a national and regional mandate should lead, operate and refine their own operational warning system. We already have concrete plans to extend this work further, but it needs financing. Help us minimize the flood impacts and build a more resilient society with strong institutions in the region!,” says Jafet Andersson.
Français
« En septembre de l’année dernière, nous avons reçu une alerte précoce du système FANFAR qui a sauvé environ 2 500 vies. L’avertissement nous a aidés à évacuer cinq communautés près du barrage de Jebba avant que plus de 200 maisons ne soient détruites par les inondations », a déclaré Aishatu Tani Ibrahim, directeur de l’ingénierie hydrologique à la Nigeria Hydrological Services Agency à Abuja, au Nigeria.
Un mois plus tard, un avertissement similaire protégeait la vie et les biens de quatre communautés lorsque les responsables de la gestion de l’eau pouvaient libérer de l’eau du barrage de Shiroro avant le pic de débit, évitant ainsi de graves inondations. Malheureusement, il existe également des exemples où la population locale n’a pas tenu compte d’un avertissement d’inondation et n’a pas réagi, ce qui a entraîné des dégâts considérables dans la zone touchée.
« Tout au long du projet, nous avons travaillé avec une perspective holistique. En plus de créer un système technique solide visant à fournir des prévisions et des alertes de haute qualité, il est important de renforcer les capacités locales et de créer une appropriation dans la région. Pour nous, il est important que les autorités ouest-africaines utilisent les informations pour protéger leurs communautés. Cela nécessite non seulement un bon système de prévision et d’alerte, mais aussi que des défis sociétaux plus larges soient abordés, tels que la pauvreté, la confiance, la sécurité et les cadres juridiques », explique Jafet Andersson, responsable de la recherche en hydrologie au SMHI et coordinateur du projet FANFAR.
Lors des Journées européennes du développement (EDD21) en juin 2021, Jafet Andersson et Aishatu Tani Ibrahim ont été interrogés sur la façon dont ils ont travaillé pour développer le système et comment il a été utilisé dans l’action dans la société.
Le développement du système de prévision et d’alerte des crues à travers l’Afrique de l’Ouest a eu lieu dans le cadre du projet FANFAR financé par le programme de recherche de l’UE Horizon 2020 (grant n° 780118), en s’appuyant sur les résultats de projets antérieurs financés par l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Asdi), le Conseil suédois de la recherche (VR) et l’Agence spatiale européenne (ESA). Les résultats réussis du projet démontrent comment la recherche a créé un produit opérationnel et génère des avantages pour la société. 70 pour cent des utilisateurs ouest-africains du système ont modifié leur gestion des inondations à cause de FANFAR. 9 partenaires sur 10 déclarent qu’ils continueront à utiliser le système. Cela motive le travail de recherche de financement à long terme.
« FANFAR est le résultat d’une collaboration déterminée au cours des 10 dernières années. Nous devons maintenant franchir une nouvelle étape vers la vision selon laquelle les institutions ouest-africaines dotées d’un mandat national et régional devraient diriger, exploiter et affiner leur propre système d’alerte opérationnel. Nous avons déjà des plans concrets pour étendre ce travail, mais il a besoin de financement. Aidez-nous à minimiser les impacts des inondations et à construire une société plus résiliente avec des institutions fortes dans la région ! », déclare Jafet Andersson.